Radiation 10

Février 2010: Radiation 10 à BanlieuesBlues
Né de la volonté du vibraphoniste Benjamin Flament, Radiation 10 s’organise autour d’une instrumentation atypique, pour associer le punch d’une petite formation et la richesse sonore d’un orchestre évoluant entre le tout électrique et l’acoustique. Ces dix musiciens, bouillonnants d’idées, ont réussi à constituer un groupe affranchi des genres, à l’esprit collectif fort et à l’univers surprenant. Nouveau répertoire, créé in situ à La Dynamo : dynamique de fluides, déploiement d’énergie de 10 électrons libres…


Aymeric Avice TROMPETTE, Hugues Mayot SAXOPHONE TENOR, CLARINETTE, Fidel Fourneyron TROMBONE, TUBA, Clément Janinet VIOLON, Julien Desprez GUITARE, Mario Boisseau VIOLONCELLE, Benjamin Flament VIBRAPHONE, Joachim Florent CONTREBASSE, Emmanuel Scarpa BATTERIE

Abakuya groove

Février 2010 au Palanka : Mr Francois Essindi d'Abakuya groove
François Essindi est un conteur-musicien  camerounais venant de la région et de la culture Ekang, des Fang-Beti, il a précocement montré ses talents dans la maîtrise des instruments traditionnels qui paraîtraient horriblement désuets à ses congénères. Avec sa mine d'initié sacrificateur fang en quête de fétiche cérémoniel, il surprend par son large sourire généreux et brusque, avant de s'en repartir dialoguer avec les Esprits de l'Ekang.
Côté musique, Essindi ne tranche jamais de l'initiatique. Il a toujours fait le choix des musiques plus ou moins sacrées, celles qui sont à la limite de la transe, du rapport avec autre chose. Depuis son groupe au nom traditionnel d' Otoulbaka au Cameroun jusqu'à son spectacle actuel, Abakuya, interactif, conté et chanté où s'invitent comme les suites d'une cosmogonie une panoplie d'objets et de percussions allant du ngom -Djembé-Toronto (long tambour issu de son inspiration et fabriqué par lui-même...), aux coquilles d'escargots, flûtes pygmées, sanza, Mvet... Essind i n'a jamais dévié. Pas même lorsque accompagnant l'artiste chansonnier Donny Elwood pour qui il a composé avec succès, la tentation de faire plus facile aurait pu prendre le dessus.
Essindi restera avec les mânes et la profondeur des contes à mille entrées, critiques acides des grands, de la modernité, de l'insatiable volonté de l'Humain de toujours plus, sur les rythmes complexes et les polyphonies de la forêt. Harpes, coquillages, Mvet, toutes percussions sui interfèrent dans le récit sans jamais le dévoyer. Il ne s'agit pas de faire œuvre de virtuosité, la technique se met au service du message joué, conté, chanté, caricaturé. A l'arrivée il reste d' Essindi et de sa performance une incroyable force de communication, d'interpellation de l'Autre, avec pourtant un matériel, fabriqué par le conteur musicien, que l'on croirait sorti tout droit de l'antiquité, de Thèbes.
En s'installant en France, le son d' Essindi se frotte à de nouvelles sonorités, à des expériences différentes qui lui permettent d'explorer des possibilités encore enfouies dans son éternelle accompagnatrice de corbeille.
www.myspace.com/abakuya

Christian Scott

Février 2010: Christian Scott au New Morning

Christian Scott est un trompettiste de jazz américain originaire de la Nouvelle Orléans, en Louisiane. Il est diplômé depuis 2004 du prestigieux Berklee College of Music et exerce également d'autres instruments tels que le bugle et le cornet. Il est actuellement à la tête d'un groupe de jazz moderne qui porte son propre nom (The Christian Scott Ensemble).

Le trompettiste est reconnu pour son timbre chaud et sa capacité à faire des notes rondes et floues inhabituelles pour son instrument. Musicalement, le style de Scott est loin de se limiter au jazz pur, et pourrait même être qualifié de jazz fusion. Sa musique, très métissée, se situe aux frontières du jazz, du hip-hop, de la neo-soul et du rock. Il produit et sort son premier album, Rewind That, le 28 mars 2006 chez Concord Records. Son second album, Anthem, paraît le 28 août 2007 et se veut très inspiré par les ravages qu'a engendré l'ouragan Katrina sur la Nouvelle Orléans, sa ville natale.
Son prochain album "Yesterday You Said Tomorrow" qui nous a présenté au New Morning s'annonce déjà un grand succès.

Christian Scott est le neveu du grand saxophoniste alto de jazz Donald Harrison Jr.

Hervé Lebongo

Février 2010 au Baisé Salé.. Mr Hervé Lebongo
Connu pour ses prestations de saxophoniste auprès d'artistes tels que: Santana, Toure Kunda, Eric Lelann, Richard Bona, Brice Wassy, Toni Allen ou Femi Kuti, Hervé Lebongo se revendique de la scène afro jazz. Afro parce que l'Afrique est omniprésente dans sa musique, infinie source d'inspiration, jazz car l'improvisation prend une place importante dans ses concerts.

Un concert pleins d'invités durant 3 sets bien exposés. Je vous laisse devinez les personnages à travers les photos.


http://www.myspace.com/hervelebongo

Tetes Brulées

Février 2010 : Les Tetes brulées à l'espace chevreuil, Nanterre
Les "Têtes Brulées", sont cinq bandits en cavale musicale. Ce groupe camerounais a connu un grand succès en France et aux États-Unis dans les années 80 & 90.
En 1987, ces jeunes musiciens intègrent la guitare électrique (en lieu et place du balafon) aux rythmes ancestraux du bikut-si.
Ils sont réputés pour leur côté excentrique et créatif, utilisant sur scènes des masques, des coiffures étranges alliant crânes rasés, touffes de poils colorées et des peintures blanches sur le corps par dérision. Ils veulent rappeler aux costards-cravates de Yaoundé qu'il y a un siècle ils se rasaient la tête.
Le groupe s'est formé autour de Théodore Epémé ( Zanzibar), guitariste, chanteur, compositeur. Leur début national s'est fait par l'intermédiaire de la télévision camerounaise, qui faisait ses débuts à cette époque. En 1988, les Têtes Brûlées viennent à Paris pour effectuer une série de concerts. De cette tournée sortira un film : « Man No Run ». Malheureusement pour le groupe, alors en plein succès, Zanzibar décède brutalement en 1989.
Restés longtemps silencieux, ils nous reviennent avec une nouvelle formule et un nouveau spectacle. Atebass, Tundé et les autres qui n’ont plus fait de spectacle digne de ce nom depuis quelques années, se préparent à donner un show à Paris, à la hauteur de leur talent. « D’Essingan » en passant par « le bikutsi », « commandant »…et autres titres, les têtes brûlées auront à coeur de relever le bikutsi qu’ils ont déjà su porter très haut.

Kayou et son Kayou Roots Project

Février 2010 , Kayou à l'espace Chevreuil Nanterre  
Musicien camerounais né dans les années 70 au Cameroun, Kayou se lance très tôt dans la musique.
Après l'initiation à la pratique musicale au collège Stoll d'Akono (dans la province du centre Cameroun), le jeune Emmanuel NOUBOMO, de son vrai nom, se met à l'école de la gestion de la scène en fréquentant les cabarets et autres espaces culturels au Cameroun.
Le déclic de sa carrière se déclenche lors du passage au Cameroun d'Ismaël Lô et Henri Dikongué, pendant les Rencontres musicales de Yaoundé en 1998, qui vont successivement demander au jeune saxophoniste du cabaret "La terre Battue" de venir partager la scène du cinéma théâtre abbia le temps d'un concert.
Les artistes et les professionnels de l'art lui trouvent tout de suite quelque chose d'exceptionnel: c'est un leader.
Résultat Kayou crée en 1999 le "Kayou Band" qui va, sans album sur le marché, le conduire sur toutes les scènes afro et Jazz du continent africain (Jazz à Ouaga, Saint Louis Jazz festival, Ngombi festival...).
Le fait d'interpréter les oeuvres de ses artistes préférés va imposer à Kayou d'améliorer l'apprentissage de la pratique du saxophone. C'est ainsi qu'à travers une bourse de la coopération française, il va se retrouver à l'IACP de paris où la rencontre avec les frères Belmondo va lui donner une nouvelle orientation.
Il joue maintenant avec une dextérité déconcertante du sax alto au soprano et au ténor. C'est ainsi que ce leader né va créer le "Kayou Jazz and roots project" qui est un retour aux sources dans un savant mélange de jazz, des rythmes camerounais et de musique actuelle.
Toujours à la frontière du moderne et du traditionnel, Kayou va également à la rencontre des autres musiques toutes aussi atypiques. Entre autre il travaille avec le groupe El GAFLA (Rock de la casbah), Touré Kunda, la caravane passe (musique tsigane).
En pleine préparation de la sortie de son premier album, Kayou qui a déjà une certaine expérience va assurément attirer la curiosité des critiques d'art.