Fonnkèzer + Artmayage +Lafous + Orkès Karousel

Un 20 desenmb' 2010 sur Paris avec Fonnkèzer + Artmayage +Lafous + Orkès Karousel


Fonnkèzer avec Tintin, Soraya Ayapermal, Apéro

Spectacle chorégraphique : "Ma Métisse", par la Compagnie Artmayage.
Danseuse chorégraphe réunionnaise, FLORENCE BOYER a installé sa compagnie de danse à la Réunion avec une interface sur Paris.
C'est à partir de ces deux espaces qu'elle souhaite développer son écriture chorégraphique "CONTEMPORAINE CREOLE".

Lafous,
Neveu de Danyel Waro, l’artiste phare du maloya réunionnais, Jean-Didier Hoareau a de qui tenir. Né en banlieue, du côté de Sartrouville, le maloya n’en coule pas moins dans ses veines. C’est une version rageuse et tendue, colorée au bitume des cités, que Jean-Didier Hoareau chante de sa voix haut perchée, entouré de deux compères aux percussions.

L’Orkès Karousel,
D’abord connu sous le nom de «Cuivres de l’Est», a été créé par Jean-François Mandrin en 2005. Composé de 8 musiciens passionnés dont l’âge varie entre 50 et 70 ans, le groupe ravive ces musiques pour faire danser toute l’Ile.
Luçay Accot trompette Gilles Grondin saxophone alto Jean-Marc Robert accordéon Paulo Sirara banjo Michel Lauret accordéon Lulu Nativel caisse claire Jean-Marc Omar grosse caisse Jean-François Mandrin saxophone

La 25eme Corde

Le 11 décembre au théâtre Gérard Philipe: La 25eme corde



Kahina Zaimen débarque à la Réunion il y a 5 ans comme professeur de violon alto dans les conservatoires de l’île. Elle découvre alors le maloya de Danyèl Waro et rencontre Sami Pageaux-Waro, son fils. Ils décident de monter un duo, Sami à la kora, Kahina jouant au violon les mélodies qui sont habituellement chantées par Alain Peters, Firmin Viry ou Danyel Waro, les artistes du répertoire réunionnais.
La kora et le violon sont les deux instruments les plus emblématiques de leurs cultures respectives et le duo qu’ils intitulent « La 25ème corde », se lance dans un travail d’improvisation et d’harmonisation de morceaux traditionnellement joués par percussions et voix à l’unisson. La kora, qui est un instrument polyphonique, accompagne la mélodie tenue par le violon, qui lui est un instrument soliste. Il y a renversement des rôles sur les improvisations de kora et le violon devient alors l’accompagnateur.
Pour le concert d’Africolor, le duo élargira son répertoire en travaillant des morceaux de Slimane Azem, des chansons que connaissait Kakina pour les avoir fredonnées, en introduction à l’Hommage rendu par Takfarinas à cet artiste.
 
 

Camille BazBaz

Le 26 Novembre 2010, Camille Bazbaz à la cigale

Voix soul, regard canaille, Camille Bazbaz revient avec un cinquième album suave et coquin comme il sait si bien les trousser. Hébergé sur le label réunionnais Sakifo Records, le chanteur pianiste enivre tout en douceur. Il n’y a pas de migraine qui tienne pour La Chose !

Christine Salem

Le 25 Novembre 2010, Christine Salem au New Morning
Christine Salem nous présente son nouvel album. Fruit d’un voyage initiatique sur les traces de ses ancêtres. Un album qui l’a mené des Comores à Mayotte en passant par Madagascar. « Lanbousir » est un beau chant d’amour et de plainte, de maux d’esclaves et de rages. Des mélodies qui confinent parfois aux prières, avec cette voix rauque, forte, puissante, signature de la grande dame du Maloya.

Festival Coax 2

 Festival Coax (21 et 22 octobre)
En octobre, pour une reprise Photo, rien de tel qu'un Coax pour vous désaltérer le déclencheur.
Cette fois ci sur 2 jours  dans 2 endroits intéressants à l'imprimerie 168 et à leur résidence du moment la maison populaire de Montreuil.

Dans l'ordre du désordre The AA's, Yann Joussein Solo,Papanosh, Radiation 10,Pipeline avec Dj Shalom,

Lo Griyo


Juin 2010: Lo Griyo à Enghein les bains et Satelitt Café
Lo Griyo, formé en Novembre 2006, est un laboratoire d’expérimentations sonores où la transe devient une passerelle cohérente entre les diverses influences qui constituent sa musique. Une musique métisse, hybride, bâtarde, à l’image de sa terre d’origine : La Réunion.

La Kora de Sami Pageaux-Waro, tantôt valiha malgache, tantôt guitare moderne lorsqu’elle traverse les pédales de saturation, wah-wah, whammy, delay, forme la base des compositions du groupe.
La voix, le texte et les percussions dialoguent ensuite avec le souffle jazz de Luc Joly et ses contrechants de flûte, ses basses de clarinette contralto ou ses improvisations aux saxophones qui viennent chromatiser le discours diatonique du chant et de la kora.
Grâce à la mise en boucle par les loops des différentes sources sonores en présence, dubisées, retraitées ensuite par Brice Nauroy.

Simon Winsé

Juin 2010: Simon Winsé et son simpaflute au Saraaba



Simon Winsé, L’Arc à bouche est un instrument mythique du pays San au nord-ouest du Burkina Faso dont est originaire Simon Winsé. C’est au sein de son village natal que Simon Winsey, enfant, apprendra à jouer de cet instrument. Adolescent, il s’installe à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où il se spécialise dans la flute Peulh et le ngoni. En 2000, le public découvre Simon avec son frère Tim Winsey, célèbre instrumentiste qui a marqué les créations de Salia ni Seydou et Kongo Bateria. Il est à la fois musicien interprète, compositeur et chanteur. Son univers musical se nourrit du jazz fusion, du blues et de la musique traditionnelle Samo. Il joue avec de nombreux groupes musicaux, du Burkina et d'ailleurs (Tonton Rideau Bayonne, le béninois Patrick Ruffino pour le grand prix RFI , les chanteurs français Renaud , Raphael...) mais aussi avec des compagnies de danse contemporaine (cie Ba, Cie Garage , Serge Aimé Coulibaly et le Faso Danse Théâtre ...) de théâtre ("Vive voix des rues " de Fanny Bérard , "Pièce d'identité" de Mathieu Mortainer, "Madame je vous aime" d'Etienne Minougo...), contes avec le conteur Burkinabé KPG. Il participe également à la composition de musique de films Burkinabé ("Mamio" ...)

http://www.myspace.com/simpaflute
http://www.myspace.com/simonwinsey

Kareyce Fotso

Mai 2010: Kareyce Fotso au studio hermitage

Lauréate du Prix de la Francophonie 2009
Finaliste du Prix Découvertes RFI 2009
Sélectionnée pour les jeux de la francophonie au Liban du 27 septembre au 6 octobre 2009
Kareyce Fotso accompagnée par sa guitare, nous offre de jolies mélodies, blues ou plus rythmées, qui soulignent toute l’ampleur de sa voix. Une voix puissante, originale, teintée d’un voile légèrement éraillé issu du blues et de la tradition africaine. Tradition qu’elle n’oublie pas, s’accompagnant d’une sanza, d’un tambour de bois ou de sonnailles. Les chansons sont parfois graves, parfois teintées d’humour, mais toujours empreintes d’émotions.

Madeleine Besson & Garden Trio

Mai 2010 ; Studio Hermitage: Garden Trio et Madeleine Besson

Madeleine Besson
Ravissante hybride entre Aretha Franklin et Janis Joplin, une voix à tomber à la renverse !!! Mad Bess, avec l’audace et la candeur infernale de ses 25 ans, nous offre du rythme soul, blues, rock and folk…
Madeleine Besson: Vox/ Damien Fleau: Sax tenor, Piano/ Julien Pestre: Guitar/ Xavier Zolli: Bass/ Mathieu Gramoli: Drums
http://www.myspace.com/madeleinebesson


Garden Trio
Fondé en 2007, Garden trio réunit trois cowboys mélomanes. Garden trio a pour vocation de redécouvrir la sonorité des cordes dans le cadre de l’improvisation libre.
Ce soir là un des cowboys était en remplacement. Un nouvel étrier clarinette basse Mr Hugues répondait présent à sa place
Clément.Janinet : violon Mario.Boisseau : violoncelle Joachim.Florent : contrebasse
www.myspace.com/gardentrio

Festival Coax à l'imprimerie 168

Mai 2010 : Festival Coax à l'imprimerie 168.
6 formations sur 2 jours avec une bonne condition d'écoute et un bon visuel avec les peintures urbaines d'Alexandra Gripon.
Jour 1: Les bonbons flingueurs

Linnake


Jour 2:






Places aux diapos à présent!!

Collectif Coax à montreuil

Mai 2010:COLLECTIF COAX A MONTREUIL
DUO (Philippe Gleizes ; Yann Joussein)

TRIO (julien loutelier; youen cadiou ; julien pontvianne)
un saxophoniste sourd, un contrebassiste unijambiste et un batteur estropié improvisent une musique invalide et hors-normes.
www.myspace.com/collectifcoax

Boubacar Traoré

Mars 2010: Boubacar Traoré au New Morning
Dans les années soixante, les maliens se réveillaient chaque matin au son de sa voix mélancolique à la radio qui chantait l'indépendance. Kar Kar, on l'appelait "blouson noir" et chaque malien de sa génération se rappelle avoir dansé sur ses tubes "Mali Twist" et "Kayeba" dans lesquels il incitait ses compatriotes à revenir et construire le pays.

II était le Chuck Berry, l'Elvis Presley malien, mais sa musique étant uniquement diffusée par la radio, Il n'avait pas d'argent en poche pour acheter des cigarettes. Il travaillait comme tailleur, commerçant et agent agricole, tout en entraînant des orchestres le soir et en chantant pour ses intimes.

Quand, en 1987, la télévision l'invite enfin en studio, les maliens n'en reviennent pas, tout le monde le croyait disparu. Deux ans plus tard, un drame le frappe, Pierrette, sa femme aimée qu'il chante dans ses plus douces chansons, meurt. Désorienté, le coeur lourd, Il part en France pour travailler. Les week-ends Il chante dans les foyers.

Sa carrière prend un nouvel élan Londres le découvre, il y enregistre deux disques, "Mariama" et "Kar Kar" Il donne des concerts en Angleterre
, en Suisse, au Canada et aux Etats-Unis. Le studio Bogolan à Bamako, à l'initiative de la "Revue Noire", produit son troisième disque "les enfants de Pierrette", avec la participation des grands de la musique malienne comme Ali Farka Touré, Toumani Diabaté et Kélétigui Diabaté.

Après une absence de vingt ans de la scène, Boubacar Traoré a ressuscité des cendres de sa propre vie. C'est tellement peu évident qu'il chante encore, et pourtant il est là comme s'il n'avait jamais rien fait d'autre.
http://www.myspace.com/boubacartraore

Cheick TIDIANE Seck & Marque GILMORE

Février 2010 au Sunset et à la l'alimentation générale
Groove Killer#2 + DRUM-FM "Interactive Sabaly ReMiX!
Cheick Tidiane – piano, claviers ; Marque Gilmore – batterie ; Hilaire Penda – basse ; Lansine Kouyaté - balafon ; Yéyé Kanté – percussions

Véritable pivot de la scène malienne contemporaine grâce à ses talents de producteur qu'il met notamment au service d'Oumou Sangaré ou encore de Kassé Mady Diabaté. Il fait aussi des explorations expérimentales à Londres avec le batteur et bidouilleur de sons Marque Gilmore et multiplie les voyages à Paris avec le Prime Time d'Ornette Coleman), à Essaouira au Maroc (avec les Gnaouas) ou à New York (avec des musiciens de la scène down-town et ses amis Amadou et Mariam). Installé à Paris depuis 1985, il crée notamment 'Jam Sattel', nuit de musiques en tout genre. En 2003, il livre 'Maldingroove', un album enregistré avec plusieurs invités et imprégné de tout son savoir-faire. Cheick Tidiane Seck y marie sonorités africaines et orientales, rythmiques électroniques, mélodies pop... Le musicien revient en 2008 avec 'Sabaly', un deuxième album solo qui finit de l'imposer comme un des valeureux représentants de la musique africaine.

www.myspace.com/marquegilmor
www.myspace.com/cheicktidianeseck

Radiation 10

Février 2010: Radiation 10 à BanlieuesBlues
Né de la volonté du vibraphoniste Benjamin Flament, Radiation 10 s’organise autour d’une instrumentation atypique, pour associer le punch d’une petite formation et la richesse sonore d’un orchestre évoluant entre le tout électrique et l’acoustique. Ces dix musiciens, bouillonnants d’idées, ont réussi à constituer un groupe affranchi des genres, à l’esprit collectif fort et à l’univers surprenant. Nouveau répertoire, créé in situ à La Dynamo : dynamique de fluides, déploiement d’énergie de 10 électrons libres…


Aymeric Avice TROMPETTE, Hugues Mayot SAXOPHONE TENOR, CLARINETTE, Fidel Fourneyron TROMBONE, TUBA, Clément Janinet VIOLON, Julien Desprez GUITARE, Mario Boisseau VIOLONCELLE, Benjamin Flament VIBRAPHONE, Joachim Florent CONTREBASSE, Emmanuel Scarpa BATTERIE

Abakuya groove

Février 2010 au Palanka : Mr Francois Essindi d'Abakuya groove
François Essindi est un conteur-musicien  camerounais venant de la région et de la culture Ekang, des Fang-Beti, il a précocement montré ses talents dans la maîtrise des instruments traditionnels qui paraîtraient horriblement désuets à ses congénères. Avec sa mine d'initié sacrificateur fang en quête de fétiche cérémoniel, il surprend par son large sourire généreux et brusque, avant de s'en repartir dialoguer avec les Esprits de l'Ekang.
Côté musique, Essindi ne tranche jamais de l'initiatique. Il a toujours fait le choix des musiques plus ou moins sacrées, celles qui sont à la limite de la transe, du rapport avec autre chose. Depuis son groupe au nom traditionnel d' Otoulbaka au Cameroun jusqu'à son spectacle actuel, Abakuya, interactif, conté et chanté où s'invitent comme les suites d'une cosmogonie une panoplie d'objets et de percussions allant du ngom -Djembé-Toronto (long tambour issu de son inspiration et fabriqué par lui-même...), aux coquilles d'escargots, flûtes pygmées, sanza, Mvet... Essind i n'a jamais dévié. Pas même lorsque accompagnant l'artiste chansonnier Donny Elwood pour qui il a composé avec succès, la tentation de faire plus facile aurait pu prendre le dessus.
Essindi restera avec les mânes et la profondeur des contes à mille entrées, critiques acides des grands, de la modernité, de l'insatiable volonté de l'Humain de toujours plus, sur les rythmes complexes et les polyphonies de la forêt. Harpes, coquillages, Mvet, toutes percussions sui interfèrent dans le récit sans jamais le dévoyer. Il ne s'agit pas de faire œuvre de virtuosité, la technique se met au service du message joué, conté, chanté, caricaturé. A l'arrivée il reste d' Essindi et de sa performance une incroyable force de communication, d'interpellation de l'Autre, avec pourtant un matériel, fabriqué par le conteur musicien, que l'on croirait sorti tout droit de l'antiquité, de Thèbes.
En s'installant en France, le son d' Essindi se frotte à de nouvelles sonorités, à des expériences différentes qui lui permettent d'explorer des possibilités encore enfouies dans son éternelle accompagnatrice de corbeille.
www.myspace.com/abakuya

Christian Scott

Février 2010: Christian Scott au New Morning

Christian Scott est un trompettiste de jazz américain originaire de la Nouvelle Orléans, en Louisiane. Il est diplômé depuis 2004 du prestigieux Berklee College of Music et exerce également d'autres instruments tels que le bugle et le cornet. Il est actuellement à la tête d'un groupe de jazz moderne qui porte son propre nom (The Christian Scott Ensemble).

Le trompettiste est reconnu pour son timbre chaud et sa capacité à faire des notes rondes et floues inhabituelles pour son instrument. Musicalement, le style de Scott est loin de se limiter au jazz pur, et pourrait même être qualifié de jazz fusion. Sa musique, très métissée, se situe aux frontières du jazz, du hip-hop, de la neo-soul et du rock. Il produit et sort son premier album, Rewind That, le 28 mars 2006 chez Concord Records. Son second album, Anthem, paraît le 28 août 2007 et se veut très inspiré par les ravages qu'a engendré l'ouragan Katrina sur la Nouvelle Orléans, sa ville natale.
Son prochain album "Yesterday You Said Tomorrow" qui nous a présenté au New Morning s'annonce déjà un grand succès.

Christian Scott est le neveu du grand saxophoniste alto de jazz Donald Harrison Jr.

Hervé Lebongo

Février 2010 au Baisé Salé.. Mr Hervé Lebongo
Connu pour ses prestations de saxophoniste auprès d'artistes tels que: Santana, Toure Kunda, Eric Lelann, Richard Bona, Brice Wassy, Toni Allen ou Femi Kuti, Hervé Lebongo se revendique de la scène afro jazz. Afro parce que l'Afrique est omniprésente dans sa musique, infinie source d'inspiration, jazz car l'improvisation prend une place importante dans ses concerts.

Un concert pleins d'invités durant 3 sets bien exposés. Je vous laisse devinez les personnages à travers les photos.


http://www.myspace.com/hervelebongo

Tetes Brulées

Février 2010 : Les Tetes brulées à l'espace chevreuil, Nanterre
Les "Têtes Brulées", sont cinq bandits en cavale musicale. Ce groupe camerounais a connu un grand succès en France et aux États-Unis dans les années 80 & 90.
En 1987, ces jeunes musiciens intègrent la guitare électrique (en lieu et place du balafon) aux rythmes ancestraux du bikut-si.
Ils sont réputés pour leur côté excentrique et créatif, utilisant sur scènes des masques, des coiffures étranges alliant crânes rasés, touffes de poils colorées et des peintures blanches sur le corps par dérision. Ils veulent rappeler aux costards-cravates de Yaoundé qu'il y a un siècle ils se rasaient la tête.
Le groupe s'est formé autour de Théodore Epémé ( Zanzibar), guitariste, chanteur, compositeur. Leur début national s'est fait par l'intermédiaire de la télévision camerounaise, qui faisait ses débuts à cette époque. En 1988, les Têtes Brûlées viennent à Paris pour effectuer une série de concerts. De cette tournée sortira un film : « Man No Run ». Malheureusement pour le groupe, alors en plein succès, Zanzibar décède brutalement en 1989.
Restés longtemps silencieux, ils nous reviennent avec une nouvelle formule et un nouveau spectacle. Atebass, Tundé et les autres qui n’ont plus fait de spectacle digne de ce nom depuis quelques années, se préparent à donner un show à Paris, à la hauteur de leur talent. « D’Essingan » en passant par « le bikutsi », « commandant »…et autres titres, les têtes brûlées auront à coeur de relever le bikutsi qu’ils ont déjà su porter très haut.

Kayou et son Kayou Roots Project

Février 2010 , Kayou à l'espace Chevreuil Nanterre  
Musicien camerounais né dans les années 70 au Cameroun, Kayou se lance très tôt dans la musique.
Après l'initiation à la pratique musicale au collège Stoll d'Akono (dans la province du centre Cameroun), le jeune Emmanuel NOUBOMO, de son vrai nom, se met à l'école de la gestion de la scène en fréquentant les cabarets et autres espaces culturels au Cameroun.
Le déclic de sa carrière se déclenche lors du passage au Cameroun d'Ismaël Lô et Henri Dikongué, pendant les Rencontres musicales de Yaoundé en 1998, qui vont successivement demander au jeune saxophoniste du cabaret "La terre Battue" de venir partager la scène du cinéma théâtre abbia le temps d'un concert.
Les artistes et les professionnels de l'art lui trouvent tout de suite quelque chose d'exceptionnel: c'est un leader.
Résultat Kayou crée en 1999 le "Kayou Band" qui va, sans album sur le marché, le conduire sur toutes les scènes afro et Jazz du continent africain (Jazz à Ouaga, Saint Louis Jazz festival, Ngombi festival...).
Le fait d'interpréter les oeuvres de ses artistes préférés va imposer à Kayou d'améliorer l'apprentissage de la pratique du saxophone. C'est ainsi qu'à travers une bourse de la coopération française, il va se retrouver à l'IACP de paris où la rencontre avec les frères Belmondo va lui donner une nouvelle orientation.
Il joue maintenant avec une dextérité déconcertante du sax alto au soprano et au ténor. C'est ainsi que ce leader né va créer le "Kayou Jazz and roots project" qui est un retour aux sources dans un savant mélange de jazz, des rythmes camerounais et de musique actuelle.
Toujours à la frontière du moderne et du traditionnel, Kayou va également à la rencontre des autres musiques toutes aussi atypiques. Entre autre il travaille avec le groupe El GAFLA (Rock de la casbah), Touré Kunda, la caravane passe (musique tsigane).
En pleine préparation de la sortie de son premier album, Kayou qui a déjà une certaine expérience va assurément attirer la curiosité des critiques d'art.

Tipari

Janvier 2010 , Tipari à l'ermitage
Corine Thuy-Thy, auteur-interprète, et Kevin Reveyrand, bassiste-compositeur, continuent la présentation de leur création sur le fil de la douceur et des saveurs créoles. Le répertoire contient toutes les chansons de l’album "Tipari" ainsi que des titres inédits.